NEU ISENBURG : ILLUMINATIONS ET CONVIVIALITES AU PROGRAMME DU WEEK-END DE NOËL ALLEMAND DES 3 ET 4 DECEMBRE 2022 !

Grâce à la traduction d'un article  du journal allemand Offenbach Post, réalisée par Christine Bernard (Vice Présidente Allemagne d'AB Jumelages), les premiers échos du déplacement de la délégation "Veauche-Andrézieux-Bouthéon" à l'occasion du marché de noël de notre ville jumelée huguenote.

MARCHÉ DE NOËL. Moins d'éclairage et moins de stands n'empêchent pas l'affluence.

Neu-Isenburg - Samedi après-midi, vers 16h 45, tous les participants ont eu brièvement la chance de retomber amoureux du passé, ce dont même les plus attachés aux traditions de la vieille ville n’auraient osé rêver. Soudain, il n'y a plus de courant, même le sapin de Noël au milieu de la place du marché s'éteint. La raison reste pour l'instant inconnue. Mais heureusement, l'arbre s'illumine à nouveau après quelques instants. On accepte que le début du marché n'ait pas que des moments de lumière.                                                                                                             
Mais en général, on sent bien ce week-end que le coronavirus n'est pas encore terminé et que la crise énergétique a laissé des traces visibles sur le marché de Noël traditionnel de la vieille ville.

Pourtant, il y a foule le samedi soir. Avant même que le maire Gene Hagelstein n'ouvre officiellement le marché à 17 heures, il y a déjà beaucoup de monde. La promenade à travers les ruelles sensiblement plus «sombres» cette fois-ci est en partie un slalom autour de groupes de personnes qui se forment soudainement au milieu d’une ruelle, parce que les gens se connaissent. En raison de l'appel aux économies d'énergie, il manque les étoiles lumineuses sur les lampadaires le long des rues et les guirlandes à l'entrée de la vieille ville. On ne peut pas non plus ignorer les espaces vides dans les rangs des stands, mais les 38 stands en bois et les tentes représentent une participation tout à fait honorable.

«Mes chers amis, les choses sont ce qu'elles sont - et elles pourraient être bien pires», dit Hagelstein dans son discours de bienvenue - en faisant référence à la situation insupportable des gens en Ukraine. Le maire remercie tous ceux qui ont contribué à ce que le marché de Noël puisse avoir lieu cette année et qu'il se présente sous cette belle forme malgré toutes les circonstances défavorables. Malheureusement, le coronavirus a aussi provoqué quelques annulations de dernière minute de la part des exploitants de stands, «c'est pourquoi il y a ici et là des emplacements vides».

 

 

Les invités de Weida, qui avaient l'habitude d'enrichir la magie des stands avec leur stand très apprécié de saucisses grillées et de Stollen, ont également dû annuler leur venue. «Mais Bettina Gunkel de Weida a fait en sorte que la boucherie Höhme vienne au moins avec ses délicieuses saucisses à griller», souligne Hagelstein. Le directeur de l'école de musique Thomas Peter-Horas s'est à nouveau chargé de l'ouverture musicale et a formé avec plus de 70 enfants une grande chorale de Noël qui a interprété des chansons telles que «In der Weihnachtsbäckerei» (Dans la boulangerie de Noël). Alors que les enfants sont encore récompensés pour leur participation par un Saint Nicolas en costume authentique ou qu'ils se dirigent vers le carrousel, les adultes explorent déjà les stands, qui sont, cette fois-ci, un peu plus «espacés» sur le marché lui-même.  

Ce qui est proposé peut généralement être mangé ou bu - du végan au burger épicé et savoureux du stand du Klub Srbija, il y en a pour tous les goûts. Le THW Neu-Isenburg a de nouveau tout prévu pour s’occuper des visiteurs. L'odeur de la soupe aux pois et de la soupe de goulasch s'échappe des énormes marmites de la cuisine de campagne, et le four est littéralement en feu, tant la demande de tartes flambées est grande. Dans la Löwengasse, les "îles de Noël" installées par la ville avec des rennes illuminés et des paysages hivernaux sont un spot photo très apprécié pour prendre la pose. Ceux-ci apportent au moins un peu de lumière dans cette ruelle inhabituellement sombre.

Avec les températures froides, le punch du musée à la Haus zum Löwen, toujours délicieux, part encore plus vite que d'habitude. Mais ce n'est de loin pas la seule raison de se rendre au musée municipal : Le marché de l'art «Home Is Where My Art Is» est à nouveau un point de rencontre très apprécié. Il fête cette année son dixième anniversaire, «mais ce n'est que le huitième marché, car il a dû être annulé deux fois», explique l'organisatrice Kati Conrad. A la demande de la ville, seuls dix stands d'artisanat d'art sont autorisés cette fois-ci, au lieu des 15 habituels, afin d'éviter une trop grande cohue.  

Les offres originales, comme le «Neu-Isenburger Dibbegucker», que Britta Waag de Büdingen-Rohrbach a apporté de sa manufacture créative sous le nom de «Frau Schnick-Schnack», plaisent au public, le musée bourdonne d'activité. Le maître des lieux, Christian Kunz, est donc de bonne humeur le samedi. «Nous avions déjà 100 visiteurs avant même l'ouverture officielle», se réjouit le directeur du musée. Pour la plupart des gens ici, la visite du marché de Noël est un exercice traditionnel obligatoire. «Il y a toujours une très bonne ambiance ici, même s'il y a un peu moins de monde cette année - et les saucisses grillées de Weida doivent être appréciées une fois par an», estime Herbert Ferdinand, qui fait la queue dans la longue file. «Moi qui suis Francfortois, c'est toujours ici et à Heilig Kreuz que c’est le plus beau, car tout semble si chaleureux», révèle Pierre Fontaine.

 Et pour Susanne Schmidt, le marché de Noël est toujours synonyme de surprises particulières : «Ici, on se retrouve soudain face à des personnes que l'on voulait contacter depuis longtemps - c'est vraiment comme Noël».

Légende des photos de l'article:  

1) Une ambiance musicale avant même la tombée de la nuit : depuis le balcon de la maison communale de la place du marché, la chorale de trombones de Neu-Isenburg accueille les visiteurs du marché de Noël dans la vieille ville.

2) Dès que le jour se lève, il y a beaucoup de monde le samedi. Lors de la représentation du chœur d'enfants de l'école de musique pour l'ouverture officielle, il est difficile de se frayer un chemin sur la place du marché. Le marché «Home Is Where My Art Is» dans le musée de la ville, où l'Isenbourgeoise Natalie Milosevic propose également des œuvres d'art variées, est à nouveau un point de rencontre très apprécié.

Offenbach-Post (05/12/2022)


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Au programme, figurait le célèbre marché de Noel de Francfort, l’un des plus anciens et l’un des plus grands d’Allemagne. Il a notamment comme décor les magnifiques maisons à colombages de la place du Römerberg.
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