A LA UNE/ETIENNE GREEN : " JE M'EN SOUVIENDRAI TOUTE MA VIE"


Alors qu'à Veauche Jumelages, c'est avec plaisir que nous côtoyons régulièrement la famille Green (notamment Richard le papa ; Marlène la maman et Mélissa la fille), très active dans les actions et les échanges européens de ces dernières années : c'est aujourd'hui Etienne, le fils qui fait parler de lui et pour le plus grand plaisir de ses proches et de tous ! 
Au cœur d'une semaine dense en articles et coups de projecteurs, nous vous proposons de partager quelques-uns des nombreux articles et témoignages de ces derniers jours.
Plein de bonnes choses pour la suite et de tout cœur avec toi, Etienne !


Le gardien des Verts Étienne Green (20 ans) savourait après la victoire de Saint-Étienne à Nîmes (2-0) ce dimanche, à l'occasion de son premier match en professionnel.

04 avril 2021 à 20h41

Étienne Green (après la victoire de Saint-Étienne à Nîmes, au micro de Canal +) : « C'est vraiment une fierté de faire mes débuts à l'AS Saint-Étienne. Je suis au club depuis que j'ai 9 ans, ça fait un bout de chemin. Je réaliserai dans le vestiaire ou dans le bus du retour. (Sur le penalty) Je suis un peu surpris qu'il y ait faute, pour moi je mets les mains sur le ballon. Après, on avait regardé à la vidéo. Je savais qu'il ouvrait le pied, j'ai décidé de partir à gauche et je l'ai sorti. (Sur son nom) Mon prénom a un lien avec Saint-Étienne. Je suis né en Angleterre, ma mère est française et mon père est anglais. Pour rappeler la France à ma mère, ils ont décidé de m'appeler Étienne, par rapport à Saint-Étienne ».


Nîmes-Saint-Etienne: qui est Etienne Green, le troisième gardien des Verts lancé dans le grand bain

AB avec EJ à Saint-Etienne

Le 04/04/2021 à 11:14

Handicapé par les blessures de Jessy Moulin et Stefan Bajic, l'entraîneur de Saint-Etienne, Claude Puel, devrait titulariser Etienne Green dans les buts des Verts face à Nîmes, ce dimanche (17h05) pour le compte de la 31eme journée de Ligue 1. A 20 ans, ce jeune gardien originaire de Grande-Bretagne n'a encore jamais disputé un seul match au plus haut niveau.

Il ne fait décidément pas bon être gardien de Saint-Etienne ces derniers mois. Après le conflit qui a opposé Claude Puel à Stéphane Ruffier et conduit au licenciement du portier stéphanois, la place de numéro 1 est toujours fragile. Ce dimanche, à l’occasion d’un déplacement capital à Nîmes en vue du maintien, c’est avec Etienne Green, 3eme dans la hiérarchie des gardiens, que l’ASSE va tenter de tenir à distance un rival en bas de tableau. Insuffisamment remis de leurs blessures, Jessy Moulin (ischio-jambiers) et Stefan Bajic (cheville), ont conduit Claude Puel à retenir ce novice en Ligue 1. Et vraisemblablement à le titulariser puisque les autres portiers retenus sont Bangaly Sylla, gardien de la N3 et Nabil Ouennas, celui des -19 ans.

Chez les Verts depuis 11 ans

Etienne Green, lui, est âgé de 20 ans. Grand par la taille (1,92m), il a signé pro au mois de juin dernier. Né à Colchester, en Angleterre de parents anglais venus s’installer en France, il rejoint les U10 avec les Verts en 2000 après un apprentissage de trois ans à l’ES Veauche.

Pour Marlène et Richard, ses parents, Etienne était prédestiné à jouer au football : "Chez nous, il n’y a jamais eu de Lego, de Playmobil, de petites voitures... Juste un ballon, rappellent-ils. Lorsque nous sommes arrivés d’Angleterre pour s’installer dans la région, Étienne avait quatre ans. Nous avions visité plusieurs maisons, et dans celle que nous occupons aujourd’hui à Veauche, il y avait trois ballons dans le jardin. Étienne nous a dit : “Je veux cette maison.”

Etienne Green © ICON Sport

 


 

Le bac avec mention

Son destin était lancé. Quand on s’appelle Étienne Green, ça ne s’invente pas. Onze ans après ses premiers pas à l’ASSE, celui qui a obtenu son bac avec mention, s’est toujours accroché à son rêve. Gardien de but sérieux, il a toujours fait face à une très forte concurrence et n’a jamais lâché. Des efforts récompensés avec la participation à deux stages de préparation aux États-Unis et dans son Angleterre natale pendant l’été 2019.

"C’est un long parcours avec des hauts, des bas et beaucoup de sacrifices, reconnaissent ses parents. Le foot a priorité sur tout. Il faut se résoudre à manquer des fêtes de famille parce qu’il y a un match, à quitter plus tôt des soirées avec des amis parce que le lendemain il y a entraînement, à s’entraîner quotidiennement quel que soit le temps, à renoncer aux vacances avec les copains parce que la saison reprend, etc… »

À 20 ans, le Franco-Britannique travaille dur et a toujours été bien encadré par ses coachs de gardiens : Vincent Leto, Mickaël Dumas, Jérémie Janot, Jean-François Bédénik, Fabrice Grange et maintenant André Biancarelli. "S’il a signé un contrat pro, c’est aussi grâce à eux, affirment Marlène et Richard Green. Il réalise son rêve d’enfant." Et si ce rêve débutait avec une clean sheet au stades des Costières ?

AB avec EJ à Saint-Etienne      


La belle première de Green

Pour son premier match en professionnel, le gardien vert Étienne Green, âgé de 20 ans, n'a rien raté, et a même arrêté un penalty en fin de rencontre.

 


 


Claude Puel s'est satisfait de la victoire de Saint-Etienne face à Nîmes (2-0) tout en affirmant que son équipe pouvait mieux jouer. (S. Mantey/L'Équipe)

Après la victoire face à Nîmes (2-0), l'entraîneur de Saint-Etienne, Claude Puel, a déploré le contenu du match tout en se réjouissant de l'efficacité de ses joueurs et de son gardien, Étienne Green.

Avec AFP 04 avril 2021 à 20h52

Claude Puel (entraîneur de Saint-Etienne, vainqueur 2-0 à Nîmes) : « On a connu des matches de meilleure facture mais sans pouvoir concrétiser. Là, il y a deux buts. Il y a eu de la créativité et de l'efficacité et cela soulage. Jouer Nîmes était une opportunité de conserver un concurrent direct derrière nous et on a su la saisir. On a essayé de poser notre jeu, d'être bien en bloc. On a concédé peu d'occasions. »

« La performance d'Étienne Green ? Elle ne m'a pas surpris »

« Je ne comprends d'ailleurs pas comment on peut siffler un penalty comme celui-là. Heureusement, avec Étienne (Green) qui le détourne, il y a eu une justice. On a montré beaucoup de solidarité, maintenant il faut enchaîner avec le même état d'esprit. Le maintien ? On est à 36 points. Il en manque encore cinq ou six. Il faudra être capable d'enchaîner et de montrer plus de régularité. La performance d'Étienne Green ? Elle ne m'a pas surpris. Je le savais capable de faire un tel match. Il a été énorme aujourd'hui. Il est posé, intelligent. Il n'est plus introverti. Il est libéré, c'est bien. Qu'il savoure. »

 

Ligue 1 - Etienne Green, une première chez les Verts à 20 ans déjà dans le costume du héros !

LIGUE 1 - A 20 ans, Etienne Green s'est fait un prénom, et aussi un nom de famille pour sa première avec les Verts ! Décisif lors de la victoire de Saint-Etienne à Nîmes (0-2), arrêtant notamment un penalty de Ripart en fin de rencontre, le gardien de but stéphanois a vécu une première de rêve, et l'a reconnu avec un grand sourire à la sortie de la rencontre.

 


Saint-Etienne's French goalkeeper Etienne Green looks on during the French Ligue 1 football match between Nimes Olympique and AS Saint-Etienne

Crédit: Getty Images  Par Leo Anselmetti | Louis Gilles

Publié 04/04/2021 à 20:42 GMT+2 | Mis à jour 04/04/2021 à 20:51 GMT+2

Il y a parfois des avenirs tout tracés, et Etienne Green avait le sien inscrit sur sa carte d'identité. Gardien de but de l'AS Saint-Etienne depuis ses 9 ans, le jeune Franco-anglais a connu sa première titularisation avec les Verts face à Nîmes, sous la forme d'un véritable rêve. Sérieux, appliqué, injustement sanctionné d'un penalty puis héros de l'ASSE, le joueur de 20 ans aura tout connu ou presque ce dimanche après-midi. Pas trop mal pour une première !

"C'est vraiment une fierté d'avoir fait mes débuts. Je suis au club depuis mes 9 ans, j'ai fait un bout de chemin", a reconnu tout sourire l'homme de la rencontre au micro de Canal + Sport. Né en Angleterre, Etienne Green a rejoint les Verts dès la catégorie U10. Toujours resté fidèle au club, le natif de Colchester en Angleterre a franchi les échelons jusqu’à signer un premier contrat pro en 2020, alors qu’il n’avait encore jamais foulé une pelouse de Ligue 1.

 

Ligue 1 : Les Verts peuvent avoir le sourire après leur succès sur Nîmes

Et ce dimanche après-midi, ce chemin l’a amené à la première consécration de sa jeune carrière. Profitant des absences de Jessy Moulin (Covid-19) et de Stefan Bajic (blessure à la cheville), c’est lui qui a été appelé par Claude Puel pour garder la cage de l’ASSE face à Nîmes. Et si les Crocos ont bien essayé de bizuter Etienne Green, il n’a rien laissé passer. D'abord Ferhat, d’une puissante frappe (47e), puis Koné, d’un tir croisé (68e) ont tenté leur chance, sans succès.

Un arrêt décisif, pour la légende

Mais le jeunot a surtout brillé après la 85e minute de jeu, quand Monsieur Léonard l'a sanctionné d'un penalty incompréhensible, à la suite d'une sortie pourtant très propre dans les pieds de Karim Aribi. Sans protester ni se formaliser, le portier d'1m90 a un peu plus écoeuré les Nîmois en sortant impeccablement le tir de Renaud Ripart, qui n'avait jamais manqué à 11 mètres en Ligue 1. "Sur le penalty, je suis surpris qu'il y ait faute parce que je met les mains sur le ballon, a avoué le principal intéressé. Je décide de partir à gauche et je l'ai sorti, je suis très heureux".

 


Etienne Green (Saint-Etienne) a arrêté le penalty de ripart (Nîmes) pour sa première avec les Verts  Crédit: Getty Images

Le gardien de but a ensuite terminé son match plein de confiance, et a vu son équipe s'imposer 2-0, en jouant un rôle prépondérant dans ce succès. Premier gardien des Verts à garder sa cage inviolée pour ses débuts depuis 2006, Etienne Green attend désormais une prolongation, qu'il semble bien mériter au vu de sa prestation de dimanche. Chargé émotionnellement, le portier a lui profité au maximum de ses débuts en professionnel. Le retour à la réalité pourra attendre, et il le sait très bien : "Dans le vestiaire et dans le bus, je réaliserai".

                        


Etienne Green, au nom du Vert

Dans l'histoire de la Ligue 1, il est peut-être le joueur avec le nom qui s'accorde le mieux avec son club. À vingt ans, Etienne Green a revêtu pour la première fois le maillot de l'équipe fanion de l'AS Saint-Étienne dimanche dernier à Nîmes. Un baptême du feu rêvé pour le gardien qui a sorti un penalty, été élu homme du match et vu les siens repartir des Costières avec une précieuse victoire dans les bagages (0-2). Ce bizutage aurait pourtant été difficile à imaginer en début de saison, alors que le Franco-Anglais, qui évolue chez les Verts depuis la catégorie U10, n'était que quatrième dans la hiérarchie des portiers stéphanois. Portrait d'un garçon qui respire la fraîcheur.

Par Félix Barbé et Jérémie Baron vendredi 9 avril

« Tu ne peux rien contre le destin. J’ai joué 386 matchs avec les Verts et je n’ai pu porter que quatre fois le maillot vert. Il était statistiquement quasi impossible que pour son premier match en pro, Etienne Green joue avec le maillot vert... Et pourtant. » La citation de Jérémie Janot, légende de Geoffroy-Guichard et installé au panthéon des gardiens de l’ASSE, traduit la puissance que revêt le privilège de pouvoir enfiler la tunique verte, surtout pour un portier. Ce maillot, Etienne Green semblait - de par sa carte d’identité - fait pour l’enfiler et a simplement accompli son destin ce dimanche 4 avril, profitant d’un concours de circonstances chez les goals stéphanois pour plonger dans le bassin professionnel aux Costières. Un clean sheet, un peno de Renaud Ripart stoppé et un succès crucial plus tard, le voilà propulsé homme du week-end avec sa jolie trogne et potentiellement le blase le plus adapté de l’histoire de ce championnat.

Des Chambost aux Green

Catapulté dans la lumière dimanche à Nîmes, le jeune portier a pourtant démarré son histoire de l’autre côté de la Manche à plus de 1200 kilomètres du Gard. Précisément à Colchester (Essex), au nord-est de Londres, où le bambin voit le jour au milieu de l’année 2000. Richard, son papa britannique qui lui a donné ce fameux patronyme, et Marlène, sa maman française, n’hésitent pas bien longtemps au moment de décider du prénom de leur progéniture : en hommage à la préfecture de la Loire, il s'appellera Etienne. Quatre ans plus tard, toute la petite famille débarque d’ailleurs dans le département. Leurs valises se posent à Veauche, commune d’à peine 10 000 âmes située à une vingtaine de kilomètres au nord de Saint-Étienne. Nouveau clin d'œil du destin, les Green rachètent la maison des parents de Dylan Chambost (génération 1997), qui ira lui aussi faire ses classes à l’ASSE avant de filer vers Troyes, où il évolue toujours aujourd’hui. L’habitation se trouve à vingt mètres à peine du stade Irénée Laurent, et c’est naturellement qu’Étienne traverse la route à six ans et demi pour enfiler ses premiers crampons. « Je me souviens d’un gamin très discret et introverti, plutôt réservé dans son caractère » , pose Éric Viricel, son premier éducateur qui l’a connu en U7, U8 et U9 à l’Étoile sportive de Veauche.

Etienne GREEN portier avant l'heure. ES Veauche

                                                              

Avec un français déjà parfait malgré quatre années passées outre-Manche, le garçon ne tarde pas à enfiler les gants : « Quand les enfants démarrent le foot, on ne les focalise pas sur un poste, puisqu'on souhaite qu’ils touchent un peu à tout, poursuit Viricel. Mais Étienne était tout de suite très attiré par la cage, c’était un souhait dès le départ. » Benjamin Rioux, qui a commencé le foot avec lui, confirme : « Il a toujours été meilleur que les autres dans les buts. C’était l'un des rares qui, dès les débutants, savaient plonger et sortir dans les pieds. » Ses bonnes performances attirent rapidement l'œil des Verts et de leur horde de scouts qui, dès les U9, l’invitent à une détection un mercredi après-midi : « Il avait déjà des grosses qualités, et était assez grand pour son âge, souligne Éric Viricel. L’ASSE l’a donc repéré et l’a sollicité pour l’année suivante. » Une aubaine, pour le jeune Green qui vibre... pour les Verts.

« À partir des U16, il n'a jamais été le premier choix. Il n'était pas dans le groupe en Gambardella et faisait des matchs de championnat, mais pas les grosses rencontres. » Mathis Mezaber, son coéquipier en jeunes à Sainté

Toujours placé, rarement gagnant

Pendant son parcours stéphanois, le jeune portier aura un covoitureur tout trouvé pour faire les trajets entre Veauche et la capitale de la Loire : il a à ses côtés son acolyte Baptiste Gabard, qui a lui aussi fait ses premiers pas à l’ESV, débarque à l’Étrat au même moment que son ami et fera toute sa formation de milieu de terrain chez les Verts avant de signer son premier contrat pro il y a deux mois et demi, six mois après Green. « Ils se sont facilité la tâche mutuellement, en partant tous les deux, explique Benjamin. C’est plus facile à vivre, quand on est jeune, que de partir tout seul. » Chez les Verts, ce n’est pas l’adaptation qui va lui poser problème, mais la concurrence accrue d’année en année. « À partir des U16, il n'a jamais été le premier choix, témoigne Mathis Mezaber, latéral gauche d’Andrézieux-Bouthéon FC, également né en 2000 et qui a fait toutes ses classes à l’ASSE avec le gardien. Il y avait quand même Nathan Crémillieux, Ryan Bouallak, qui étaient devant lui dans la tête des coachs. En U17 Nationaux, c'était toujours le deuxième gardien, derrière Nathan, qui était en équipe de France. En U19, Stefan Bajic était titulaire et Nathan numéro deux. Etienne n'était pas dans le groupe en Gambardella et faisait des matchs de championnat, mais pas les grosses rencontres. Mais à l'ASSE, il y a vraiment de bons gardiens. Dans un autre club en U19 Nationaux, il aurait joué tous les matchs ! »

 

Le bonhomme continue de taffer dans l’ombre - y compris en faisant des heures sup passées à stopper les frappes de Gabart au stade de Veauche - et reste « ce coéquipier qui s’entend avec tout le monde, qui ne se plaint pas, le genre de mec dont on a besoin dans une équipe » , témoigne Jordan Halaïmia, autre produit stéphanois de cette cuvée 2000 ayant migré à Andrézieux. Et c’est donc sans lui que les jeunes Verts soulèvent la Gambard’ en 2019 contre le Toulouse de Manu Koné (0-2). Même s’il continue de passer les étapes dans son club formateur, ce statut le poursuit jusqu’au grand bain, celui des pros : pourtant de la classe 2001, Stefan Bajic est lancé avec l’équipe première en septembre 2019 contre Metz (0-1), un an et demi avant le premier banc de Green en Ligue 1 (le 31 janvier 2021 à Nice). « C'est un joueur que nous avons fait signer la saison dernière, mais qui avait énormément de manques, qui avait besoin de prendre confiance en lui et d'affirmer son caractère et sa personnalité, lâchait Claude Puel dimanche après la première de Green dans le onze. André Biancarelli, notre entraîneur des gardiens, l'a transformé. » Stéphane Ruffier parti, Jessy Moulin et Bajic sur le flanc, le Veauchois a enfin eu sa chance et ne l’a pas ratée, tout en sérénité. Avec, en prime, ce coup de pied de réparation (sévèrement) sifflé contre lui et repoussé sur sa gauche. « Il aime bien les penaltys. Moi à l'entraînement, il savait toujours où je tirais » , se souvient Mezaber pour l’anecdote.

« L’été, on se fait des après-midi piscine. On joue un peu au volley, au basket, on fait aussi de la pétanque, on se baigne... On chille, en gros. Franchement, c’est un mec super. Il ne prend pas la grosse tête ou ne nous prend pas de haut parce qu’il joue à l’ASSE. » Benjamin Rioux, son meilleur ami

Green Peace

Cette quiétude, qu’Etienne Green cultive sur le terrain, est finalement à l’image du bonhomme en dehors : simple, tranquille, la tête bien vissée sur les épaules. Comme lorsqu'il a dû donner quelques billes concernant son caractère, juste après son baptême du feu en Ligue 1 : « Je suis assez discret, j’aime bien travailler dans mon coin et être avec moi-même, a-t-il dévoilé sur le site internet du club, avant de rapidement embrayer. Avec un groupe comme celui-ci on peut s’épanouir, l’ambiance est incroyable, et je m’y sens vraiment bien. » La preuve qu’il ne faudra surtout pas compter sur le Franco-Anglais pour tirer la couverture à lui. « Il sait d’où il vient, et même s’il est amené à devenir un très grand gardien, il ne l’oubliera jamais. C’est ce qui est bien avec lui : il est vachement humble » , confirme Benjamin Rioux, qui l’a connu dès l’école primaire. Aujourd’hui, ce grand amateur de vélo vit encore à Veauche, ce qui n’est pas pour déplaire à son pote de toujours : « On s’invite chez les uns, chez les autres. L’été par exemple, on se fait des après-midi piscine. On joue un peu au volley, au basket, on fait aussi de la pétanque, on se baigne... On chille, en gros. Franchement, c’est un mec super. Il ne prend pas la grosse tête, ou ne nous prend pas de haut parce qu’il joue à l’ASSE. » Et ça ne risque pas d'arriver de sitôt, le club prenant bien soin de verrouiller la communication autour de lui et de son cercle proche (famille, entraîneurs, coéquipiers, amis...).


Lundi, au lendemain de sa performance nîmoise, Green est revenu dans son premier club, où son père s’occupe encore de la section loisirs. Sourire aux lèvres (que l'on pouvait aisément deviner derrière le masque) et aussi tranquille que la veille sur le pré, il a ainsi assisté à l’entraînement des U16 et U18 de l’ES Veauche, pour le plus grand bonheur des gamins présents sur place. Une scène surprenante ? Pas vraiment, puisque le gardien est habitué à « vadrouiller de temps en temps aux alentours du stade, notamment quand il y a des matchs le dimanche, révèle Éric Viricel. C’est la preuve qu’il est resté très simple. » Une simplicité qu’il va désormais devoir garder pour confirmer les belles promesses entrevues lors de ses 90 premières minutes en Ligue 1 : « Le plus difficile commence peut-être maintenant pour lui, souffle son premier coach. Il va falloir renouveler ce très bon match et cette très belle expérience. » Ça tombe bien, il devrait justement avoir l’occasion de le faire ce dimanche, à l’occasion de la réception de Bordeaux, où il devrait selon toute vraisemblance figurer une nouvelle fois dans le onze de départ. Pour lancer définitivement sa carrière ? Tous les feux sont en tout cas au vert.

 

                 



 

 " Photos publiées en l'absence d'avis contraire des personnes transmis à veauche.jumelages@gmail.com"


 



 

 

 

 


 

 

 


 





Commentaires

  1. C'est une belle histoire et un très beau portrait de notre champion.
    Etienne, nous sommes fiers de toi.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

NUEVO BAZTAN : L'EDITION EXCEPTIONNELLE DE LA FETE DE LA FONDATION POUR LES 300 ANS DE LA VILLE

Atelier de cuisine espagnole : La Tortilla de patatas en 8 étapes

100 ans ESV : l'escale matinale des Vétéranos de Nuevo Baztan avant le départ