INTERVIEW DE WALTRAUD STETTIN ( ARTISTE PEINTRE DE NEU-ISENBURG) PARTIE 1 SUR 3

Interview von Waltraud Stettin (Kunstmalerin von Neu-Isenburg) – Teil 1 von


Echanges à distance réalisés par Caroline Delvaux quelques jours avant l’arrivée de Waltraud Stettin à Veauche :

•    Pouvez-vous vous présenter, s’il-vous-plaît ?

Je suis Waltraud Stettin. J’habite à Neu-Isenburg. C’est une ville jumelée avec Veauche et Andrézieux-Bouthéon et je vais faire une exposition du 5 au 15 mai à Veauche et Andrézieux-Bouthéon à l’occasion de la semaine de l’Europe et je m’en réjouis d’avance.
•    Können Sie sich vorstellen bitte ?
Ich bin Waltraud Stettin. Ich wohne in Neu-Isenburg. Das ist eine Partnerstadt von Veauche und Andrézieux-Bouthéon und ich werde vom 5. bis 15. Mai in Veauche und Andrézieux-Bouthéon eine Ausstellung machen anlässlich der europäischen Woche und ich freue mich davon drauf.



•    Comment définiriez-vous votre travail et votre style artistique ?

Je pense que je suis proche de l’expressionisme et que j’ai mon propre style. Il y a beaucoup de contraste dans ma peinture. Et les couleurs dominantes sont le bleu, le rouge et le jaune. Du moins, c’est le travail que je vais présenter. Donc oui, mon propre style et mes tableaux viennent de mon cœur pour ainsi dire.
•    Wie würden Sie Ihre Arbeit und Ihren künstlerischen Stil definieren ?
Also, ich denke ich bin nah am Expressionismus und ich habe ganz eigenen Stil. In meine Malerei gibt es viele Kontraste. Und also rund vorherrschenden Farben sind blau, rot und gelb. Zumindest verdient Arbeit, die ich mitbringen werde. Also, ja eigenen Stil und es ist also meine Bilder kommen aus meinem Herzen sozusagen.


•    Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire de la peinture ?

Ah, comment j’ai découvert la peinture ? C’était en vacances en Grèce sur l’île Patmos, on dit aussi l’île de la révélation et j’ai vu d’autres touristes suivre un cours de peinture et puis j’ai pensé : « oh, j’aimerais bien essayer une fois aussi ». Et pendant les trois derniers jours, j’ai ensuite participé à ce cours de peinture et j’ai remarqué qu’un sas s’ouvrait en moi. C’est quelque chose dont j’ai besoin. Après, je suis rentrée chez moi et me suis achetée de la peinture, des pinceaux et du papier, d’abord pour faire de l’aquarelle et les jours de vacances restants, j’ai peint toute la journée et c’était une grande joie, une libération et une découverte, donc c’était très bien.
•    Was hat Sie die Lust zu malen gegeben ?
Ah, wie habe ich zu malen gefunden ? Also das war in einem Urlaub, das war in Griechenland auf dem Insel Patmos, Insel der Offenbarung sagt man auch und ich habe gesehen andere Touristen einen Malereikurs besucht haben und dann habe ich gedacht : „oh das möchte ich gerne auch mal ausprobieren“. Und in den letzten drei Tagen habe ich dann noch an diesen Malereikurs teilgenommen und habe gemerkt : in mir geht eine Schleuse auf. Das ist etwas, was ich brauche. Ich kam danach Hause vom Urlaub und habe mir Farbe gekauft, Pinsel und Papier zuerst für Aquarell malen und habe den verbleibenden Resturlaub den ganzen Tag nur gemalt und das war große Freude und eine Befreiung und eine Entdeckung, also das war sehr schön.


•    Depuis combien de temps peignez-vous ?
J’ai commencé en 2000, donc on peut dire depuis 23 ans. J’ai ensuite aussi fait une formation de 2001 à 2012 parallèlement à mon métier. J’ai toujours travaillé pour gagner de l’argent et puis à côté j’ai aussi fait cette formation. C’était très important pour moi comme je n’ai pas fait d’études universitaires classiques mais j’ai étudié à côté de mon métier. C’était parfois pas mal de travail.
•    Seit wie lange malen Sie ?
Also ich habe das angefangen im Jahr 2000, also man kann sagen seit 23 Jahren. Ich habe dann auch eine Ausbildung gemacht ab 2001 bis 2012 beruf begleitend. Ich habe immer gearbeitet um Geld zu verdienen und dann daneben habe ich auch dieser Ausbildung gemacht. Das war für mich ganz wichtig als ich habe nicht ein klassisches Hochschulstudium absolviert, sondern ich habe neben den Beruf studiert. Es war manchmal ziemlich viel Arbeit.


•    Avez-vous d’autres occupations en parallèle de la peinture ?

Pour le moment, je suis bénévole. Je fais partie de la Weltladen Team (équipe du magasin équitable) de Neu-Isenburg et je travaille aussi pour l’aide aux réfugiés. Je fais cela depuis que je suis à la retraite. Avant, j’étais pasteure dans une école professionnelle à Francfort.
•    Haben Sie andere Beschäftigungen neben der Malerei ?
Also im Moment nur ehrenamtlich. Ich bin in Neu-Isenburg beim Weltladen Team und ich arbeite auch mit in den Flüchtlingshilfe. Das mache ich, seit ich in Pension bin, also Rentnerin. Vorher war ich Pfarrerin, also „pasteure“, an eine Berufsschule, also an eine „école professionnelle“ in Frankfurt.


•    Est-ce qu’il y a pour vous un lien entre ces occupations ?
Oui absolument. Pour moi, peindre est une expression ou c’est très méditatif pour moi. Peindre c’est de la contemplation, de la méditation et c’est complètement en moi et j’ai parfois aussi le sentiment que c’est un peu religieux. Mes tableaux ne sont pas religieux mais vous le verrez vous-même. En fait, je ne peins pas de scènes religieuses dans mes tableaux. Je peins ce que les gens ressentent, ce que je ressens, l’ambiance qu’il y a dans le monde. Par exemple, la pandémie est un thème de mon exposition ou aussi la mort et les adieux. Je pense que beaucoup de sentiments sont exprimés dans mes tableaux. Il y a aussi beaucoup d’ambivalence. Par exemple, il y a un tableau qui exprime beaucoup de proximité entre deux personnes mais on peut aussi peut-être voir que c’est parfois trop proche parce que ça peut devenir un problème quand on est trop proche.
•    Und gibt es für Sie eine Verbindung zwischen diesen Beschäftigungen ?
Ja unbedingt. Also für mich ist malen ein Ausdruck oder es hat was sehr meditatives für mich. Malen ist Kontemplation, Meditation, und ich bin ganz bei mir, und ich habe manchmal auch das Gefühl das ist ein bisschen religiös. Meine Bilder sind jetzt nicht religiös aber Sie werden selber sehen. Also ich male eigentlich nichts ganz wenig religiöses in meine Bilder. Ich male was Menschen fühlen, was ich fühle, was die Stimmung ist in der Welt. Zum Beispiel die Pandemie ist in meine Ausstellung ein Thema oder auch das Sterben und das Abschiednehmen. Ich denke in meinen Bildern kommt sehr viele Gefühle zum Ausdruck. Es gibt auch sehr viel Ambivalenz. Zum Beispiel es gibt ein Bild, das drückt sehr viele Nähe aus zwischen zwei Menschen aber man kann auch vielleicht sehen das es manchmal zu nah ist, weil das kann ein Problem werden, wenn man sich zu nah kommt.


•    Est-ce la première fois que vous venez en France ?
C’est la première fois que j’expose des tableaux en France mais j’étais déjà allée en France les années précédentes. J’ai fait un circuit avec le train en 1975 car il y avait en Allemagne un billet inter-rail. On a acheté ce billet et ensuite on pouvait se déplacer dans toute l’Europe et ma destination la plus importante et préférée était la France. J’aime beaucoup la France. Une fois, nous étions en vacances en France. J’étais une fois avec des jeunes en Bretagne et j’ai une fois traversé la France en moto avec un ami car nous traversions les Pyrénées en direction de l’Espagne. J’ai donc beaucoup d’histoire avec la France et c’était toujours très beau. Je pense que quand je pense à la France, je pense aussi, excusez-moi, à la nourriture car c’est toujours très bon en France, peu importe où l’on va. La France est un pays grand et beau et pour vraiment apprendre à le connaître, on devrait aussi y aller plus souvent.
•    Ist es das erste Mal, dass Sie in Frankreich kommen ?
Also es ist das erste Mal, dass ich in Frankreich Bilder ausstelle aber ich war in früheren Jahren schon öfter in Frankreich. Ich habe 1975 eine Rundreise gemacht mit dem Zug, da gab es in Deutschland ein Interrail Ticket. Man hat sich diese Fahrkarte gekauft und dann konnte man in ganz Europa herumfahren und mein wichtigstes und liebstes Ziel auch war Frankreich. Ich mag Frankreich sehr. Wir waren dann auch Mal in Urlaub in Frankreich. Ich war mit Jugendlichen Mal in der Bretagne und ich bin mit einem Freund Mal mit dem Motorrad auch durch Frankreich gefahren, da sind wir durch Pyrenäen nach Spanien gefahren. Also ich habe ganz viel Geschichte mit Frankreich und es war immer sehr schön. Ich denke, dass wenn ich an Frankreich denke, dann denke ich auch, bitte verzeihen Sie mir, ans Essen, weil das ist in Frankreich immer sehr gut egal wo man hinkommt. Frankreich ist ein großes, schönes Land und es wirklich kennenzulernen, müsste man noch sehr viel öfter hinfahren.




•    Comment avez-vous eu l’idée de venir exposer en France et plus particulièrement à Veauche et Andrézieux-Bouthéon ?
C’est via nos villes jumelées et j’étais une fois dans notre magasin équitable avec une collègue, elle s’appelle Margit Emde. Je crois que les gens qui sont en lien avec le jumelage la connaisse et j’ai quasiment dit : « oh, j’aimerais bien exposer une fois dans nos villes jumelées de Veauche et Andrézieux-Bouthéon ». Et Margit a dit : « tu sais quoi, je trouve que c’est une bonne idée. J’écris tout de suite un mail ». Et c’est ainsi que ça a commencé.
•    Wie haben Sie die Idee in Frankreich und besonders in Veauche und Andrézieux-Bouthéon auszustellen ?
Also das sind via unsere Partnerstädte und ich war einmal in unserem Weltladen mit einer Kollegin Margit Emde heißt sie. Ich glaube Leute, die mit „jumelage“ zu tun haben werden sie auch kennen und ich habe so nicht quasi in einem Nebensatz gesagt : „oh, ich wurde gerne Mal in unsere Partnerstädten in Veauche und Andrézieux-Bouthéon ausstellen“. Und hat Margit gesagt : “du weißt was, das finde ich eine gute Idee. Ich schreibe jetzt eine Mail dahin“. Und so kam der Stein ins Rollen, wie man so sagt.


•    Qu’attendez-vous de ce séjour à Veauche (sur le plan culturel, humain, artistique, etc.) ?
Je m’attends d’abord à faire la connaissance de beaucoup de gens, beaucoup de gens gentils, je connais déjà quelques personnes, et que je fasse beaucoup d’expériences. À Andrézieux-Bouthéon, il y aura aussi une autre peintre, une Italienne de Chiusi. Je suis très impatiente. C’est très bien que nous soyons deux à exposer là. Et je pense que j’apprendrais aussi encore plus à parler le Français. Je crois que j’aurai beaucoup de contact avec les enfants, je trouve cela aussi très bien. Je m’en réjouis déjà, bien que je n’en sois pas encore certaine parce que je n’ai aucune idée de comment ils sont mais les enfants sont en fait toujours très mignons. Je crois que j’ai un cours le vendredi, un cours le mardi et puis à Andrézieux-Bouthéon je crois que j’ai aussi encore un ou deux jours. Je dois le revérifier.
•    Was erwarten Sie von diesem Aufenthalt in Veauche (auf kulturelle Ebene, menschliche Ebene, künstlerische Ebene, usw.) ?
Also ich erwarte erstmal, dass ich viele Leute kennen lernen, viele nette Leute, einige Leute kenne ich sehr schon und, dass ich viele Erfahrungen mache. Also in Andrézieux-Bouthéon wird auch eine andere Malerin sein, eine Italienerin aus Chiusi. Ich bin sehr gespannt. Es ist sehr schön, dass wir da zu zweit ausstellen. Und also ich denke ich lerne auch wieder mehr Französisch zu sprechen. Ich glaube ich habe viel Kontakt auch mit Kindern, das finde ich auch sehr schön. Ich freue mich schon drauf, obwohl ich bin da auch etwas unsicher, weil ich habe keine Ahnung, wie die so sind aber Kinder sind eigentlich immer sehr, also wie man auf Deutsch sagt, goldig. Ich habe, ich glaube, am Freitag habe ich Unterricht, am Dienstag habe ich Unterricht und dann in Andrézieux-Bouthéon glaube ich auch noch zwei Tagen oder ein Tag. Das müsste ich jetzt nachgucken.


Article franco-allemand proposé et rédigé par Caroline Delvaux, stagiaire à la Maison de l’Europe et des Jumelages en tant qu’étudiante en Licence de Langues Etrangères Appliquées à l’Université Jean Monnet de St-Etienne.



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