NEU ISENBURG : LA RENCONTRE AVEC LAURENT GERMAIN DANS LE DERNIER MAGAZINE ISENBURGER !
Dans le dernier magazine municipal trimestriel de notre ville jumelée allemande, Veauche est une nouvelle fois à l'honneur, cette fois sur une page complète en page 50! En effet, le numéro 50 fait la part belle au témoignage de Laurent Germain, ancien habitant de Neu Isenburg, citoyen veauchois depuis plus de 15 ans et adhérent de Veauche Jumelages depuis cette année!
Un clin d'oeil sympathique à la participation d'Isy aux 2 samedis matin d'animations et au lancement de la Caravane de l'Europe et des Jumelages pour les 10 ans de Veauche Jumelages ... En pleine période de restrictions sanitaires ; c'était en mai 2021 !
Et voici la traduction en français, grâce à Martine Dufrane:
Jumelage Neu-Isenburg – Veauche
Rencontre avec Laurent Germain, qui a vécu dans les deux villes.
Extraits d’une traduction de Martine Dufrane pour l’équipe du jumelage
Isenburger N°102 – Juin 2022
Rencontre avec Laurent Germain, qui a vécu dans les deux villes.
Extraits d’une traduction de Martine Dufrane pour l’équipe du jumelage
Isenburger N°102 – Juin 2022
A la caravane de l'Europe et du jumelage à Veauche en mai 2021, Laurent Germain a rencontré la mascotte d'Isenburg 'Isy' et les représentants de l'équipe de Veauche Jumelages qui étaient venus dans le centre ville de Veauche à l'occasion du 10e anniversaire de l'association des villes jumelées
Il déclare à ce sujet : "Il y a de nombreuses années, j'ai vécu à Neu-Isenburg. Le samedi 28 mai, en faisant mes courses, j'ai vu la caravane sur le marché et je me suis dit qu'il fallait que je rencontre ces personnes qui, malgré un contexte sanitaire très difficile au printemps, avaient fait l'effort de partir en promenade et de proposer une animation originale".
Laurent Germain a vécu quelque temps à Neu-Isenburg il y a 20 ans. A l'origine, il venait de la région parisienne. Après des études franco-allemandes en gestion financière, Laurent, alors âgé de 23 ans, a commencé sa carrière professionnelle en 2001 dans l'environnement de l'aéroport de Francfort (déjà à l'époque le deuxième plus grand aéroport d'Europe après Londres-Heathrow).
Laurent a fait ses premiers pas professionnels en tant que contrôleur à la DFS, la Deutsche Flugsicherung (l'équivalent de la DGAC française), dont le siège était à l'époque à Offenbach. Il s'installa à 20 minutes en bus de son lieu de travail, au 184 de la Frankfurter Straße à Neu-Isenburg - dans le bâtiment qui domine la ville, au croisement des deux 'boulevards' qui structurent la ville sur les axes nord-sud et est-ouest.
Laurent se souvient qu'à l'époque, la mobilisation contre l'ouverture d'un quatrième terminal à l'aéroport de Francfort était en cours, car les habitants d'Isenburg craignaient les nuisances causées par l'augmentation du trafic aérien.
Aujourd'hui, 20 ans plus tard, il garde un excellent souvenir de la vue panoramique sur Neu-Isenburg depuis son balcon du 20e étage : "Je savais toujours quelle heure il était lorsque je voyais passer les avions ou que j'entendais le bruit des réacteurs".
Cette tranche de vie isenbourgeoise n'a cependant duré que 8 mois, car 3 mois après son embauche, le secteur de l'aviation a été frappé par la pire crise de son histoire avec les attentats du 11 septembre 2001 à New York.
Alors que cet événement allait changer le cours de l'histoire et devenir un épisode négatif pour l'humanité, les conséquences pour l'industrie aéronautique furent immédiates et entraînèrent rapidement des économies substantielles en termes de personnel. Laurent fut rapidement licencié, mais retrouva immédiatement un emploi chez EADS-Astrium (le secteur spatial d'Airbus) à Friedrichshafen.
Ce qui reste, ce sont des souvenirs vivants, liés à sa passion pour l'aviation - par exemple, la formation de deux jours au centre de formation des contrôleurs aériens de Langen (au sud de Neu-Isenburg), une expérience personnelle formidable.
Dans son souvenir, Neu-Isenburg apparaît divisée en deux :
J'ai perçu une certaine rupture d'identité entre le nord de Neu-Isenburg, plus historique, avec ses monuments et ses différents bureaux et administrations, qui contraste avec le sud de Neu-Isenburg, plus populaire et multiculturel, avec ses nombreux commerces et institutions publiques.
La moitié nord de la ville peut donc apparaître comme une petite ville allemande, fière de son identité huguenote. En revanche, l'identité de la moitié sud, plus marquée par la classe ouvrière, semble beaucoup plus cosmopolite. Et tout le monde se retrouve au Centre Isenburg 'au coin de la rue'. Le Centre commercial faisait partie de mon immeuble d'habitation (très pratique pour faire des achats) et était une attraction pour de nombreuses communautés environnantes.
L'attentat du 11 septembre 2001 ayant ébranlé l'aviation, Laurent Germain a profité de l'occasion pour se repositionner professionnellement.
Sa carrière professionnelle l'a d'abord conduit chez EADS à Friedrichshafen jusqu'à fin 2004.Après un passage à Toulouse, toujours dans l'industrie aéronautique, son chemin l'a mené en 2006 à Saint-Étienne, au siège du groupe Casino (une chaîne de supermarchés), et enfin à Veauche - là où Geoffroy Guichard a fondé la première filiale de Casino en avril 1898 !
En 2021, Laurent s'est installé à Veauche en tant que consultant en management indépendant. Son activité consiste à conseiller les dirigeants de petites entreprises - avec pour objectif de "remettre les personnes et les entreprises au centre de la société".
Sa passion pour l'aviation, il la pratique dans la deuxième ville française officiellement jumelée avec Neu-Isenburg, Andrézieux-Bouthéon. Il y est pilote à l'aéroclub, une passion qu'il cultive depuis sa jeunesse et au-delà des frontières.
"Lorsque j'étais étudiant à Berlin, j'ai dû repasser la partie théorique de ma licence de pilote privé pour obtenir la certification de communication radio en anglais et en allemand. En Allemagne, je peux donc voler avec un avion allemand".
À l'époque où il vivait à Neu-Isenburg, il traversait souvent la forêt de Zeppelinheim pour se rendre à un point de vue de l'aéroport de Francfort afin d'observer les avions décoller et atterrir. De cette époque, il existe de nombreuses photos de différents types d'avions.
Il déclare à ce sujet : "Il y a de nombreuses années, j'ai vécu à Neu-Isenburg. Le samedi 28 mai, en faisant mes courses, j'ai vu la caravane sur le marché et je me suis dit qu'il fallait que je rencontre ces personnes qui, malgré un contexte sanitaire très difficile au printemps, avaient fait l'effort de partir en promenade et de proposer une animation originale".
Laurent Germain a vécu quelque temps à Neu-Isenburg il y a 20 ans. A l'origine, il venait de la région parisienne. Après des études franco-allemandes en gestion financière, Laurent, alors âgé de 23 ans, a commencé sa carrière professionnelle en 2001 dans l'environnement de l'aéroport de Francfort (déjà à l'époque le deuxième plus grand aéroport d'Europe après Londres-Heathrow).
Laurent a fait ses premiers pas professionnels en tant que contrôleur à la DFS, la Deutsche Flugsicherung (l'équivalent de la DGAC française), dont le siège était à l'époque à Offenbach. Il s'installa à 20 minutes en bus de son lieu de travail, au 184 de la Frankfurter Straße à Neu-Isenburg - dans le bâtiment qui domine la ville, au croisement des deux 'boulevards' qui structurent la ville sur les axes nord-sud et est-ouest.
Laurent se souvient qu'à l'époque, la mobilisation contre l'ouverture d'un quatrième terminal à l'aéroport de Francfort était en cours, car les habitants d'Isenburg craignaient les nuisances causées par l'augmentation du trafic aérien.
Aujourd'hui, 20 ans plus tard, il garde un excellent souvenir de la vue panoramique sur Neu-Isenburg depuis son balcon du 20e étage : "Je savais toujours quelle heure il était lorsque je voyais passer les avions ou que j'entendais le bruit des réacteurs".
Cette tranche de vie isenbourgeoise n'a cependant duré que 8 mois, car 3 mois après son embauche, le secteur de l'aviation a été frappé par la pire crise de son histoire avec les attentats du 11 septembre 2001 à New York.
Alors que cet événement allait changer le cours de l'histoire et devenir un épisode négatif pour l'humanité, les conséquences pour l'industrie aéronautique furent immédiates et entraînèrent rapidement des économies substantielles en termes de personnel. Laurent fut rapidement licencié, mais retrouva immédiatement un emploi chez EADS-Astrium (le secteur spatial d'Airbus) à Friedrichshafen.
Ce qui reste, ce sont des souvenirs vivants, liés à sa passion pour l'aviation - par exemple, la formation de deux jours au centre de formation des contrôleurs aériens de Langen (au sud de Neu-Isenburg), une expérience personnelle formidable.
Dans son souvenir, Neu-Isenburg apparaît divisée en deux :
J'ai perçu une certaine rupture d'identité entre le nord de Neu-Isenburg, plus historique, avec ses monuments et ses différents bureaux et administrations, qui contraste avec le sud de Neu-Isenburg, plus populaire et multiculturel, avec ses nombreux commerces et institutions publiques.
La moitié nord de la ville peut donc apparaître comme une petite ville allemande, fière de son identité huguenote. En revanche, l'identité de la moitié sud, plus marquée par la classe ouvrière, semble beaucoup plus cosmopolite. Et tout le monde se retrouve au Centre Isenburg 'au coin de la rue'. Le Centre commercial faisait partie de mon immeuble d'habitation (très pratique pour faire des achats) et était une attraction pour de nombreuses communautés environnantes.
L'attentat du 11 septembre 2001 ayant ébranlé l'aviation, Laurent Germain a profité de l'occasion pour se repositionner professionnellement.
Sa carrière professionnelle l'a d'abord conduit chez EADS à Friedrichshafen jusqu'à fin 2004.Après un passage à Toulouse, toujours dans l'industrie aéronautique, son chemin l'a mené en 2006 à Saint-Étienne, au siège du groupe Casino (une chaîne de supermarchés), et enfin à Veauche - là où Geoffroy Guichard a fondé la première filiale de Casino en avril 1898 !
En 2021, Laurent s'est installé à Veauche en tant que consultant en management indépendant. Son activité consiste à conseiller les dirigeants de petites entreprises - avec pour objectif de "remettre les personnes et les entreprises au centre de la société".
Sa passion pour l'aviation, il la pratique dans la deuxième ville française officiellement jumelée avec Neu-Isenburg, Andrézieux-Bouthéon. Il y est pilote à l'aéroclub, une passion qu'il cultive depuis sa jeunesse et au-delà des frontières.
"Lorsque j'étais étudiant à Berlin, j'ai dû repasser la partie théorique de ma licence de pilote privé pour obtenir la certification de communication radio en anglais et en allemand. En Allemagne, je peux donc voler avec un avion allemand".
À l'époque où il vivait à Neu-Isenburg, il traversait souvent la forêt de Zeppelinheim pour se rendre à un point de vue de l'aéroport de Francfort afin d'observer les avions décoller et atterrir. De cette époque, il existe de nombreuses photos de différents types d'avions.
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