Neu Isenburg : les 100 premiers jours de mandats et les projets de Gene Hagelstein
OffenbachPost du 20 juillet 2022:
Extraits de l’interview de Gene Hagelstein, Maire de Neu Isenburg
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"C'est toujours l'esprit d'équipe qui compte"
INTERVIEW Le maire Gene Hagelstein évoque ses 100 premiers jours de mandat et ses projets
Qu’est-ce qui vous a le plus réjoui ?
« La collaboration avec les villes jumelées (…) m'a procuré un plaisir incroyable ».
Neu-Isenburg - Le nouveau maire, Gene Hagelstein (SPD), est en fonction depuis 100 jours. Dans cette interview, il parle de ses débuts à la mairie, des défis à relever et des prochains projets.
A noter l'écharpe de l'ES Veauche (offerte par le club et acheminée en Allemagne en juin dernier par Martine Dufrane, Vice-Présidente Allemagne de Veauche Jumelages), en bonne place dans le bureau du Premier Magistrat de notre ville jumelée allemande, aux côtés des visuels à l'effigie de l'Eintracht de Francfort, vainqueur de la Ligue Europa en mai dernier et opposé au…Real de Madrid en finale de la Supercoupe d'Europe de football ce mercredi 10 août ! Un joli clin d'oeil!
Monsieur Hagelstein, comment avez-vous vécu votre mandat de maire jusqu'à présent ? Est-ce comme vous l'aviez imaginé ?
En fait, l'idée était plutôt abstraite au départ. Parce que je n’avais jamais été maire. Mais je vais le dire de cette façon : j'ai eu un véritable accueil ici dans l'administration de la ville, ce sont des employés très motivés avec qui j'ai rapidement noué de bonnes relations de travail. Des personnes très compétentes. Je donne toujours l'exemple : j'arrive avec 10 000 idées et ensuite on m'apprend gentiment pourquoi 9 990 d'entre elles ne sont pas si bonnes. Mais alors nous avons dix idées sur la table qui sont réalisables. Et c'est comme ça, j'apporte, il est vrai, des idées avec moi, mais la compétence professionnelle est bien sûr sur place dans les bureaux avec les spécialistes. En tout cas, je peux dire : je l'imaginais génial, mais c'est encore mieux. J'attache une grande importance à ce que les personnes soient prises au sérieux en raison de leur compétence et de leur engagement. Écouter, travailler ensemble, c'est l’essentiel pour moi.
Quel a été le plus grand défi pour vous jusqu'à présent au cours de ces trois mois ?
Outre les défis majeurs déjà bien connus - tels que le réaménagement urbain - l'incendie de l'Alicestrasse 3 a été un coup dur. J'étais ce jour-là dans notre ville jumelle d'Andrézieux-Bouthéon. Il est donc incroyablement difficile d'agir. Je n'aurais pas pu faire grand-chose. J'ai alors pu constater la qualité de la collaboration au sein de la municipalité, car mon collègue Stefan Schmitt a été immédiatement présent. Et comme l'administration fonctionne bien, les collaborateurs et collaboratrices étaient là.
Qu'est-ce qui vous a le plus énervé ?
Cela fait trois mois que mon bureau essaie d'obtenir l'autorisation d'étendre la journée de travail de 24 à 48 heures à Wiesbaden (rires), mais la demande n'a toujours pas été traitée, ce qui est vraiment incroyable.
Qu’est-ce qui vous a le plus réjoui ?
La collaboration avec les villes jumelées, par exemple, m'a procuré un plaisir incroyable. Andrézieux-Bouthéon et Veauche ont maintenant trouvé un niveau de travail commun pour que les rendez-vous fonctionnent, c'est très important pour moi, car cette idée européenne est tout simplement centrale pour moi.
Les attentes des citoyens à votre égard sont élevées. Mais vous n'avez pas de majorité au Parlement. Comment allez-vous faire pour mettre l'accent sur des questions qui vous tiennent à cœur ?
Et oui, bien sûr, il y a des points sur lesquels j'adopterais un tout autre rythme, sur lesquels j'aurais d'autres idées, par exemple en ce qui concerne la rénovation urbaine. En matière de mobilité, par exemple, j'ai certainement une vision plus radicale de la restructuration urbaine - je ne sais même pas si mon propre parti suivrait toujours le mouvement. Mais comment un tournant de la mobilité peut-il fonctionner si 51% sont pour et 49% doivent continuer à prendre leur voiture même pour les trajets les plus courts.
De nouveaux projets ont-ils vu le jour grâce à votre connaissance de l'administration de la ville ?
Oui, la répartition m'a montré à quel point il était urgent de repenser le travail avec les jeunes.
Ce n'est pas parce que les collaborateurs ne font pas un excellent travail - ils le font très bien. Mais les moyens doivent être réexaminés. Et cela a déjà été colporté : je suis d'avis, par exemple, que quelque chose doit être fait pour le centre de jeunes de Gravenbruch. Ce bâtiment date des années 80 et depuis les années 80, il n'a pas changé. Pour pouvoir réellement garantir un nouveau travail de qualité pour les jeunes, la ville doit faire son travail. Et cela signifie que nous devons nous positionner différemment en termes de locaux.
Et je suis heureux de la nouvelle équipe de base du forum des jeunes. Ils ont une opinion claire – quelque chose comme ça doit être discuté dans le cadre du processus démocratique. Donc, ce n'est pas parce que je suis jeune que mon idée sera mise en œuvre.
Comment se présente votre agenda ? Le maire a-t-il encore du temps libre ? Si oui, avez-vous encore un peu de temps libre ? Ou êtes-vous déjà pris pour des mois ?
Difficile. Si vous voulez être relativement en sécurité, nous sommes actuellement à environ 100 jours pour un rendez-vous. Sinon, vous devez toujours regarder pour voir s'il y a quelque chose entre les deux ; la pause déjeuner est aussi vite annulée.
Il y a certainement beaucoup d'attentes de tous côtés envers le "nouveau"... ?
En ce qui concerne les attentes, la seule chose qui m'irrite est que tout le monde sait comment fonctionnent les institutions allemandes. Et ça demande un certain temps. .. Je peux dire : j'amène des choses dans la discussion, je fais entrer des choses dans les instances. Mais il faut alors suivre certaines voies, certains processus.
Et vous continuez à vous déplacer sans voiture et sans vélo ?
Comme toujours : sans voiture, sans vélo. Tout ce que je peux faire, je le fais à pied ou avec les transports en commun. Mais quand les rendez-vous sont trop rapprochés, je dois m'organiser. Mais à part ça : en ville, je peux me rendre à n'importe quel endroit en 20 minutes à pied. Et cela me montre encore plus clairement à quel point de nombreux trajets internes en voiture sont superflus.
Et les loisirs privés, il en reste encore ?
C'est extrêmement difficile en ce moment. Même un dîner avec la famille est difficile à trouver en ce moment. Mais tout est encore nouveau, tout est en train de changer - et beaucoup de choses prennent plus de temps au début qu'elles n'en prennent par la suite.
Quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés pour la fin de l'année ? Qu'est-ce que vous voulez encore absolument faire avancer ?
En fait, tout est en place. Mais il y a deux points très importants qui, à vrai dire, m'ont un peu dérangé, parce qu'ils demandent énormément d'énergie et de temps. Il y a d'abord la place du marché : dès que le résultat de l'enquête sera disponible, je veux que nous prenions une décision correspondante au sein des commissions afin d'avancer enfin dans ce domaine. Mais l'important maintenant, c'est que la place du marché soit nettoyée et rendue accessible.
Et la deuxième point est la réglementation de la vitesse à 30 km/h sur la Frankfurter Strasse.
Dernière question : votre travail vous plaît-il ? Votre mode de vie a-t-il changé ?
Est-ce que j'ai l'impression que je ne m'amuse pas (rires) ? Eh bien, je m'amuse énormément. Oui, c'est très fatigant, mais en même temps, c'est un travail tellement génial. Je pense que l'on peut voir à quel point je suis heureux de travailler pour les citoyens de Neu Isenburg.
Sympa cette interview.
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