TOUR DE FRANCE D'ISY EN CAMPING CAR : LA RENCONTRE-INTERVIEW APRES 1 MOIS ET DEMI DE VOYAGE !


Cette semaine étant marquée par la cinquantième étape du périple d'Isy, c'est avec plaisir que nous publions l'interview réalisée lors d'une rencontre mémorable après un mois de voyage : découverte!

C'est depuis la célèbre station balnéaire de Biarritz, qui a séduit avant lui impératrice, dictateurs et surfeurs et ;  malgré la météo capricieuse, qu' Isy a bien accepté notre proposition d'interview le 20 octobre, après un mois d'escapades à travers l'hexagone.

Alors qu'il succombe au charme sauvage de la ville, rencontre "fictive et décalée" de l'ambassadeur de notre ville jumelée allemande lancée à la découverte de différentes régions de France:


                                                           


        1 - Veauche Jumelages : " Comment te sens tu depuis quelques heures à Biarritz ?"

        Isy: " Quand on regarde l’eau depuis Biarritz, on voit bien que  les rochers étrangement sculptés et les écueils à pic sont l'oeuvre de l'océan atlantique. Ici, à Biarritz, l’influence de la mer ne s’arrête pas à la plage. La ville entière est à l’image de l’océan. Sur chaque plage de sable idyllique, un rocher aux arêtes vives vient vous rappeler sans ménagement que vous êtes dans le golfe de Gascogne, s’il vous plaît, pas dans les Caraïbes !".


        2 - VJ : En quoi le Pays Basque apparait si singulier par rapport aux autres régions que tu as traversées depuis ton départ de Veauche le 20 septembre dernier ?

    Isy : " Biarritz c'est un peu la capitale basque ; l'emblème d'une culture forte :

    Les chants traditionnels en langue basque ponctuent souvent les réunions familiales mais on peut les entendre également dans les chorales basques.

    La musique: le txistu est une flûte droite à trois trous qui anime les danses basques, accompagnée du Danbolin, petit tambour qui se suspend au bras gauche à l’aide d’un cordon tressé, ainsi que l’accordéon et bien d’autres instruments originaux.

    Les sports basques: La pelote Basque avec ses « frontons » (murs) est le sport du Pays Basque. La force basque est un sport particulier qui est né par des défis lancés par les jeunes basques entre les fermes de la région depuis des siècles. Cette tradition s’est transformée en compétition à multiples épreuves : coupe de tronc à la hache, traction de pierre, lever de pierre, tir à la corde, etc… 16 disciplines sont aujourd’hui reconnues officiellement !".


      3- VJ : Après plusieurs semaines, en quoi la nourriture peut-elle apparaitre différente en France ?

    

    Isy: "Hors de France, c 'est vrai que les Français peuvent être vus comme des mangeurs de grenouilles et d’escargots, fans de viande crue, tripes, pieds de porc, foie gras et fromages qui sentent mauvais ! Mais la première caractéristique qui m'a marqué réside dans le fait que c'est au point d’en manger à chaque fin de repas!"

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    "Boire du café ou du thé dans un bol est l'autre observation marquante de ces premières semaines : un bol, c’est pour la soupe.  Une tasse, pour le café et pour le thé. A quoi ça sert de l’avoir inventée si c’est pour ne pas s’en servir au final hein " ?!
    "Par ailleurs, pour le diner, j'ai des habitudes très "classiques"; ainsi chez moi, le dîner se mange entre 17h30 et 18h30 ! Je préfère d’ailleurs souvent un Abendbrot, c’est-à-dire un « pain du soir », qui ressemble plutôt à un petit déjeuner ou à un grignotage, composé de charcuteries, de tartines de beurre, de pain noir, ou parfois de quelques tranches de fromages. La tradition de l’Abendbrot est très typique en Allemagne, mais de plus en plus d’Allemands urbains optent désormais pour un dîner plus complet".

    "Enfin, ma découverte de la sauce béarnaise m'a marqué car après la sauce salade, c’est au tour de la mayonnaise de s’adoucir ! On l’apprécie légèrement sucrée, qu’on l’achète industrielle ou qu’on la fasse à la main. C’est une des habitudes alimentaires allemandes assez étonnantes, quand on sait que les desserts et pâtisseries allemands sont moins sucrés qu’en France. La moutarde suit elle aussi ces pas, puisqu’elle est douce et légèrement sucrée, mais c’est surtout sa couleur jaune très vive qui vous surprendra !".



    4- VJ: Ta découverte du village d'Allemagne en Provence n'a pas dû te laisser insensible?

Isy: "Allemagne-en-Provence se trouve dans le Parc Naturel du Verdon, entre Gréoux-les-Bains et Moustiers-Sainte-Marie, sur la route qui mène aux célèbres Gorges du Verdon. Ce village provençal bénéficie d’une situation géographique idéale et d’un cadre naturel attrayant où il vous sera agréable de passer des vacances familiales.

    L’ambiance est vraiment très calme dans ce village, et vous vous en apercevrez probablement dès votre arrivée. Les vacanciers qui aiment le repos et le calme seront ravis d’échapper à l’animation parfois fatigante des villes. Et ils seront d’autant plus ravis de bénéficier d’un accès facile au Parc Naturel du Verdon et à toutes les activités qu’il propose. Allemagne-en-Provence a la chance de posséder un superbe château classé monument historique. En très bon état encore aujourd’hui, le château se visite toute l’année, et une balade dans son parc de quatre hectares boisé d’essences rares vous régalera d’un grand bol de fraîcheur!".

 

 "Pour ce qui est du nom proprement dit, j'ai surtout savouré le clin d'oeil sans réellement être au clair sur le pourquoi du comment, encore aujourd'hui ! En effet, depuis un demi-siècle, le site relève la forme Alamania en 1182, le nom de la localité est formé sur celui de l’ethnie des Alamans (avec le suffixe -ia). Des conjectures anciennes avançaient que le nom du village n'aurait rien à voir avec la Germanie, mais pourrait venir d'une déesse gauloise de la fertilité (Alemona) vénérée par une garnison romaine installée sur le site de l'actuel château, ou que Armagnia viendrait de area magna, « grande plaine de graviers »...

    
                                                                            
      5- VJ: Peux-tu nous dire un mot de tes premiers ressentis au contact des habitants des différentes régions parcourues jusque-là?

Isy: "Malgré la COVID, je sens bien que la bise est un contact assez systématique que vous avez entre vous en France, notamment pour vous dire "bonjour".Et pour compliquer la tâche, le nombre de bises diffère en fonction de votre situation géographique ainsi que le côté par lequel on commence : joue droite ou joue gauche ?
Et puis, j'ai vite appris certaines phrases en français: « Oh non, il pleut ! », « Il fait froid », « Il fait trop chaud »… car effectivement les Français aiment bien râler!".


    6-  VJ: Une dernière chose que tu aimerais partager avec nous avant de reprendre la route ?

Isy: "En tant qu'écureuil, je suis très sensible aux animaux et particulièrement aux nombreux emblèmes de coqs aperçus dans les différents villages traversés. Et après plusieurs semaines, je n'arrive toujours pas à m'expliquer en quoi c’est flatteur, d’être un Coq. Ce n’est ni majestueux, ni beau gosse, ni vaillant, ni imposant, et en plus, ça veut dire qu'on "cocoricotte" et qu'on fait les beaux pour rien !!!! Allez, Bis Bald !".


 


 

 

 


 


Commentaires

  1. Bravo Isy, la France et les Français n'ont plus de secrets pour lui...J'espère qu'il donnera envie à tous nos ami(e)s allemands de venir découvrir notre beau pays.
    Martine

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